Biographie.
Pauline Croze sur les plages de Rio, cela sonne comme une évidence… En mode à la coule, sans presser le pas, la Française adopte le tempo qu’il faut. Elle appose son style, ajuste son interprétation, sur un répertoire majuscule. « Dans la bossa nova, il y a un vrai sens de l’économie, un sentiment de dépouillement. Ça traîne, ça freine, ça flotte… » Un brin décalé, un sens de l’oblique, sensuel, qui colle parfaitement à celle dont la marque de fabrique sont les cordes subtiles, voix voilée et guitare épurée. La bossa nova, « une tristesse un peu apaisante » comme elle sourit, une bande-son qui soigne les bleus à l’âme. Pas question de reprendre à la virgule près ceux qui l’ont précédée en la matière. A quoi bon… Ici il s’agit d’honorer l’esprit, sans coller à la lettre près. Sonorités r’n’b, échos de l’électro, samples de kora, le climat « electro-acoustique » offre de nouvelles perspectives à ces chansons éternelles. La Fille d’Ipanema, Samba Saravah, Essa Moça Ta Differente, toutes retrouvent un air de jeunesse en prenant des chemins buissonniers, en osant un nécessaire pas de côté qui incite à prendre la pause dans la folle course du monde…